Le pitch en une phrase : Ce qui devait être un banal dîner d'affaires pour Cherie se finit en une course-poursuite effrénée face à un vilain monsieur assoifé de sang.
J'ai bien aimé : Résolument et farouchement féministe, "Run Sweetheart Run" démonte les hommes et le patriarcat. Les gestes déplacés, les conseils paternalistes, l'agressivité dans les propos et les actes. Il montre aussi les femmes qui subissent et se battent au quotidien face à ces comportements machistes et néfastes. Une histoire où la sororité existe, est forte, et vue comme une arme contre le patriarcat ambiant. Plutôt cool, non ? Sur la forme, la réalisatrice s'est fait plaisir en livrant un film carrément pop, à la musique géniale et Ella Balinska porte le tout sur ses épaules avec conviction.
J'ai moyen aimé : Si on n'est jamais trop féministe, "Run Sweetheart Run" nous martèle néanmoins son idéologie et son propos jusqu'à plus soif. Un peu de nuance par moments aurait été bienvenue. Après tout, les femmes sont plutôt dans la demie-mesure, non ? (rho ça va, je rigole)
J'ai pas aimé : On ne s'ennuie pas devant ce chouette film mais les arcanes scénaristiques sont toutefois redondantes. Cherie s'échappe, rencontre des personnages secondaires, son bourreau d'un soir la retrouve, Cherie s'échappe... Dommage.
La conclu en une phrase : "Run Sweetheart Run" est un Girl Power multivitaminé qui dénonce avec ferveur la toxicité du patriarcat mais sa mécanique simplette ternit malheuresement l'ensemble.