Rush Hour 3 par Incertitudes

Dès les premières minutes, en voyant danser au milieu de la rue Chris Tucker et provoquer un carambolage, j'ai compris. J'ai compris que Rush Hour 3 allait être lourd et sitôt le film fini il l'est bel et bien.

Mais ni plus ni moins que le 1 et le 2. Ceux qui ne peuvent pas sentir Jackie Chan et Chris Tucker, rien de bien neuf sous le soleil. Ceux qui adorent vont voir une comédie d'action divertissant agréablement. Pourtant, Jackie Chan n'est plus aussi bondissant qu'autrefois. La faute à un âge avançant inéluctablement. Quant à Tucker, si sa carrière ne s'est jamais vraiment envolée au cinéma, il a beau me saouler avec ses danses, ses chants, ses grimaces, j'en redemande. Je dois être à moitié fou. Ou fou tout court.

Cette fois-ci, on les retrouve à Paris. Pourquoi ? Je ne sais pas tant l'intrigue pourrait se passer dans n'importe quelle autre capitale mondiale. Évidemment, on se tape les habituels clichés sur les Français entre le policier procédant à des fouilles plutôt spéciales, le chauffeur de taxi râleur (qui a dit que ce n'était pas une idée reçue ?) et l'inévitable final à la Tour Eiffel.

Par rapport à 1999, les nouveautés ne sont pas bien nombreuses pour ne pas dire qu'il y en a aucune. Mais la complicité du duo à défaut de bien se voir dans le film est visible dans l'habituel bêtisier du générique avec un Jackie Chan ayant toujours autant de difficultés à jouer son texte. Ils ne seront peut-être pas les Terence Hill et Bud Spencer des années 2000 mais ils en ont le potentiel. Enfin, entre l'avoir et l'exploiter...