De bonnes idées d'éclairage et de mise en scène (mouchardage observé par la fenêtre de Tachibana, ombre de Terada depuis la lucarne du commissariat bientôt visée au fusil par le méchant - un peu téléphoné quand même !...). Mais reste bien souvent trop classique et théâtral dans sa direction d'acteurs, en particulier durant le long conciliabule proc Karita/Keiko Nishida/Tachibana, où l'on tourne presque le dos à ses interlocuteurs au moment de s'exprimer, comme dans les années 30-40 ! Reste un honnête film noir, ménageant 1 ou 2 flashbacks, sur fond social.
Rq: Pas très bien pigé la scène finale ! Tachibana semble déplorer son "démon des armes" alors que visiblement le vieux Mano se fait écraser par la voiture - conduite par le chauffeur qui amène Keiko juste à temps sur les lieux. L'a tué, l'a pas tué, pas capté ! Mais vu le plan final sur ce qui symbolise l'inexorable vengeance, il y a tout lieu de penser qu'il a fait le mauvais geste, voiture ou pas !