Strip basket.

Suivant le modèle des autres Sex-comédies de la décennie, (S)Ex List narre les mésaventures sexuelles d'une jeune femme tout en charme interprété par la p'tite rigolote d'Anna Faris (Scary Movie, Overboard) qui en jeune célibataire sans emploi demande à son voisin Don juan de l'aider à retrouver ses vingt ex-conquêtes, dans l'espoir de trouver l'homme de sa vie ! Comédie romantique sexuée sous fond de préparation de mariage réalisé par le cinéaste Mark Mylod (Ali G, The Big White) avec quelques Vengeurs au casting à commencer par le Captain Chris Evans (Cellular, Avengers : Infinity War), Dave Annable (Et maintenant... N'embrassez pas la mariée), Ari Graynor (Bliss, The Disaster Artist), Blythe Danner (1776, Après l'hiver), Ed Begley Jr. (La Féline, SOS Fantômes), Oliver Jackson-Cohen (Faster), Martin Freeman (Shaun of the Dead, Le Hobbit), Joel McHale (Spy Kids : All the Time in the World, Délivre-nous du mal), Anthony Mackie (8 Mile, Detroit) et l'ex-mari de Faris, Chris Pratt (Wanted : Choisis ton destin, Passengers).

Qu'est qui rime avec orgie ?

Ally n'aurait pas dû demander au saut du lit à son petit ami Rick s'il avait l'intention de l'accompagner au mariage de sa soeur Daisy. Le petit déjeuner a beau être excellent, il n'en faut pas plus à Rick pour prendre la porte. Après avoir fait la connaissance de son séduisant mais volage voisin, Colin, Ally apprend qu'elle est licenciée. Sale journée, que n'arrange pas la lecture d'un magazine. Ally y apprend qu'une Américaine ayant eu plus de 10,5 amants aura du mal à se marier. Or, elle arrive à un total de 19. Horreur ! Sa vie est-elle ruinée ? Après une soirée bien arrosée, Ally en arrive à la conclusion que seul l'un de ses anciens petits amis acceptera de l'épouser...

Tu es tellement belle le matin.

(S)Ex List est merveilleusement porté par Anna Faris que j'adore cependant ceci n'est pas assez pour une bonne comédie où l'on rit à gorge déployée même avec une jolie galerie de guests masculines, l'œuvre malgré un scénario intelligent mais téléphoné, aux quelques situations dévêtues et hilarantes possède tous les atouts d’un film bâclé par une mise en scène au minimum syndical et quelques longueurs qui auraient gagné plus au format 90 minutes.

Arrête de baiser ton chien !