Titanic 17

Critique N°17 :

Bien que le film Roy Ward Baker ait connu une version en couleur pour la télévision, il sa version en noir et blanc est resté sur les supports physiques.

Nous entrons maintenant dans une version en couleur du Titanic, réalisé par William Hale en 1979, sous le nom de ‘’S.O.S. Titanic’’.

C’est un long-métrage particulier, parce qu’il devait sortir uniquement à la télévision, mais il a eu droit à une sortir au cinéma, du coup, on a une mise-en-scène hybride.

Et à sa sortie en support physique, des scènes ont été coupées pour diminuer la durée, ce qui rend le long-métrage assez malade.

Il n’est pas facile de considérer ce long-métrage comme un film ou un téléfilm, tellement le réalisateur a dû jouer sur les deux tableaux (la politique du en même temps).

Des choix de mise-en-scène pour la télévision se ressentent, avec la nuit américain pour l’arrivé de l’iceberg, le Titanic penché filmé de l’intérieur, l’histoire d’amour pas développée, les plans approchés très limités, l’arrivé modeste de l’eau qui inonde le bateau, la non-présence des portes étanches, le nombre de jour au Titanic à vivre, etc.

Avec ce genre de défauts, il aurait pu devenir kitsch, mais il réussi quand même à avoir des qualités, comme les effets spéciaux de bonne qualité, le bon timing de l’iceberg, les dégâts matériaux, le traitement des religions catholique et protestante, la présence d’archives réelles, des scènes d’actions créatives comme la chaudière qui dégage des grandes vapeurs à cause de l’inondation, etc.

Ces qualités de cinéma peuvent surprendre, de même comme la présence de David Warner qui joue un gentil dans ce film et qu’il jouera un antagoniste dans la version de James Cameron.

C’est ça qui fait la force du long-métrage, il est devenu avec le temps, une œuvre sympathique à visionner et ses défauts et ses qualités vont être utile pour James Cameron et peu importe son avis sur le rendu final de William Hale.

Malgré sa sortie en DVD dans les pays anglophones, il n’est pas facile de trouver sa version longue, mais sa version d’une heure trente, donne de l’intérêt et fait passer un bon moment.