Mouais, pas fameux, fameux, tout ça. Ça pue vraiment le budget discount. Puisque tout se déroule dans les couloirs du quartier général du S.W.A.T à Seattle, qu'ils n'auront droit à aucun renfort et que tout est truffé d'invraisemblances, de retournements de situation de dernière minute, d'incohérences issus du cerveau de je ne sais quel scénariste inconnu. Au pluriel car ils sont deux. Il fallait bien ça.
Seul Michael Jai White tire son épingle du jeu. Il est le seul à savoir se battre. Tous les autres sont nuls. Comme ils n'ont pas d'argent ni d'idées, ils se sont contentés de reprendre peu ou prou Assaut de John Carpenter ou Nid de guêpes chez nous. Un prisonnier à défendre contre des mercenaires de l'extérieur. Sans le talent évidemment. Il y a trois scènes d'action en une heure et demi dont une fusillade en intro avec un gang brésilien (qu'est ce qu'il venait faire ici ?) et le combat final est expédié en une trentaine de secondes. Et puis ce twist final. Ha, ha. Tony Giglio doit aimer ça car il y en avait déjà un dans Chaos concernant Snipes.
Je m'attarderai pas non plus sur les nichons d'Adrianne Palicki vu qu'ils nous sont constamment mis sous le nez chaque fois qu'elle apparaît à l'écran. Minute. Ce ne serait pas une tactique pour me distraire afin que je ne remarque pas toute la médiocrité autour d'elle ?