Au nom de l’amour
Pour leur dernière collaboration, Frank Capra et Harry Langdon investissent le récit d’apprentissage dont ils s’amusent à tourner en dérision les codes : soit un homme candide qui souffre d’une mère...
le 24 janv. 2020
Un personnage de clown bien rôdé comme on n’en voit plus aujourd’hui malheureusement. Le burlesque à son meilleur.
Je dois avouer que je ne connaissais pas Harry Langdon (vu un seul autre film avec lui avant cela) et la performance de clown, de pitre naïf, d’adulte touché par le syndrome de Peter Pan, m’a assez bluffé. Le jeu de mimiques copiant toute la gestuelle maladroite et innocente d’un gamin de six ans est sidérant de justesse. Un personnage de clown bien rôdé comme on n’en voit plus aujourd’hui malheureusement. C’est probablement un des personnages les plus touchants de l’époque de muet avec Charlot. En tout cas dans celui-ci.
L’histoire est parfaitement grotesque. Harry se laisse prendre par les charmes d’une Bonnie et la rejoint pour être son Clyde sans comprendre le moins du monde dans quoi il est embarqué.
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le 27 oct. 2023
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