Au nom de l’amour
Pour leur dernière collaboration, Frank Capra et Harry Langdon investissent le récit d’apprentissage dont ils s’amusent à tourner en dérision les codes : soit un homme candide qui souffre d’une mère...
le 24 janv. 2020
Pour leur dernière collaboration, Frank Capra et Harry Langdon investissent le récit d’apprentissage dont ils s’amusent à tourner en dérision les codes : soit un homme candide qui souffre d’une mère possessive et dont la révolte émancipatrice s’opère par l’intermédiaire d’un pantalon – le fameux pantalon du film. De trop court, ce dernier devient trop long et trop ample, si bien que son détenteur a l’air d’un clown contraint de se livrer à des pitreries pour attirer l’attention et s’engager dans des quiproquos savoureux. Des tentatives avortées de tirer sur son épouse en pleine forêt à cette brique lancée sur un agent de police en passant par une caisse contenant un crocodile en lieu et place de la femme aimée, notre héros circule parmi les embûches à la manière d’un chevalier soucieux d’accomplir sa quête et d’obtenir le cœur de sa dame : il traverse différents milieux sociaux et professionnels à la recherche de cet amour qui d’impossible s’est concrétisé quelques secondes dans la voiture. Un baiser, et c’est tout une vie en commun qui se dessine. Incarnation du fantasme répandu de la femme de mauvais genre qui suscite toutes les convoitises mais qui se révèle à terme trompeur. S’il se situe un cran au-dessous de The Strong Man, Long Pants assure néanmoins un spectacle burlesque de grande qualité où s’enchaînent les sketchs selon une dynamique parfaitement maîtrisée.
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le 24 janv. 2020
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