Sinon, Schwarzy il revient quand ?
On aime Arnold Schwarzenegger. On adore ce mec pour ses punchlines inimitables et son charisme de badass à souhait. Depuis que son interlude patriotique est terminé, le bonhomme revient sur le devant de la scène pour le plaisir de ses fans, essayant de nous convaincre que le patron, c’est lui et personne d’autre. En vain.
Dans Le dernier rampart, papy-nator semblait fatigué, exténué même, en jouant la carte très second degré sur son retour et sa vieillesse ennemi. Pas un échec cuisant, mais pas la renaissance tant espérée. Dans Sabotage, le voilà chef d’une unité de bourrins, fusil à pompe en main, avec une coiffure improbable et des "fuck" à la pelle. Serait-ce enfin le bon film ? Serait-ce ici que la star des plus gros films d’action des années 80 va craquer des nuques à tout va et exploser des têtes sans vergogne ? Que dalle !
Même si l’ambiance du film s’y prête plutôt bien, puisqu’ils luttent contre un cartel mexicain, la banalité de l’histoire nous ennui royalement, s’attardant bien trop sur l’enquête d’une flic moche et son partenaire que sont Olivia Williams (Sixième sens) et Harold Perrineau Jr. (Lost, Sons of Anarchy), au lieu de s’acharner à rester sur les membres de l’unité, ce qui aurait était plus intéressant.
C’est d’autant plus dommage car, par certains moments fugaces, la brutalité caractéristique de Schwarzy refait surface, et principalement dans les cinq dernières minutes du film, une scène où brille l’acteur dans toute sa splendeur. Ce serait quand même triste de se dire que, pour le moment, sa meilleur badass attitude se trouve être dans les Expendables, là on le voit dix minutes et qu’il nous fait marrer plus qu’autre chose.
POUR LES FLEMMARDS : Schwarzenegger retrouve la forme, mais c’est toujours pas dans le bon film. Sabotage passe de la vulgarité exacerbée à la violence brute sans grand intérêt.