En 2004, le producteur, cinéaste et scénariste David Ayer (Bad Times, Bright) spécialiste du polar urbain triomphe avec le film de guerre Fury avec Brad Pitt mais se plante quelques mois avant dans le film d'action Sabotage avec son approche ultra-réaliste qui marque en plus la réunion historique de deux Terminators, Le Chêne autrichien Arnold Schwarzenegger (Conan le Barbare, Killing Gunther) & le Na'vi Sam Worthington (Mission Évasion, Titan).
Un ratage qui ne rentrera même pas dans ses frais totalisant seulement 18 millions de recette mondiale pour un budget de 35 millions de dollars devenant le plus mauvais score de Schwarzy à l'époque.
Pour avoir braqué un cartel de la drogue sous couvert d'une mission officielle, les membres d'un groupe d'élite de la DEA (Breacher, Monster, Lizzy, Grinder, Sugar, Neck, Pyro, Tripod et Smoke) sont décimés, visés les uns après les autres...
Dans ce casting musclés, d'abord les dames avec Olivia Williams (Postman, Confident Royal) & Mireille Enos (World War Z, Katie Says Goodbye) ainsi que Terrence Howard (Professeur Holland, En cavale), Josh Holloway (Mission impossible : Protocole Fantôme, Battle of the Year), Joe Manganiello (Spider-Man, Rampage - Hors de contrôle), Max Martini (Contact, les Cinquante nuances), Harold Perrineau (Smoke, Infiltré), Troy Garity et Kevin Vance.
Cible atteinte !
Pour cette force d’élite de la DEA, il s’agit officiellement de prendre d’assaut le repaire d’un important cartel mais en réalité, l’opération se révèle être un véritable braquage. Après s’être emparé de 10 millions de dollars en liquide, les agents complices pensent leur secret bien gardé… jusqu’à ce que quelqu’un se mette à les assassiner les uns après les autres, froidement, méthodiquement. Alors que les meurtres se multiplient, chaque membre de l’équipe devient un suspect. Chacun sait tuer, et chacun a un excellent mobile…
C'est la stripteaseuse !
Je suis partagé (une note entre le cinq et le six mais je laisse finalement un cinq de consternation) avec ce Arnie en plein come-back, centre d'intérêt de ses tirs croisés déchainés pour un polar bien écrit certes mais torché par Ayer en moins d'un mois même avec les reshoot suite aux projections test désastreuses.
Comme End of Watch, le réal s'obstine à filmer en digital, caméra à l'épaule ce qui convenait bien dans son troisième film de 2012 mais pas dans ce véritable Sabotage esthétique, ça en devient agaçant, on se croirait dans un reportage !
Et ça en devient même très comique par la suite avec notamment les cadrages de séquences dans les véhicules ! Bien sûr le cinéaste se défend d'avoir voulu ajouter plus de réalisme à cet actionner au style quasi-documentaire. Oui mais en foirant la mise en scène dans des décors réels ainsi que les deux ou trois effets spéciaux présents, on se croit vraiment dans un DTV de luxe !
Gros con abattu !