Un gouverneur devrait avoir un language plus châtié
Depuis le début de la seconde carrière (post politique) de Schwarzy, on ne peut retenir que "The Last Stand", sauvé sans doute par la patte de son réalisateur coréen Jee-Woon Kim. Ici pas de salut tant les personnages auxquels nous sommes censés nous attacher sont détestables : des bas-du-front d'une grande vulgarité et d'une grande faiblesse d'esprit. Qui plus est, si la violence affichée rappelle parfois les meilleurs bastons des années 80, ici il n'y a pas d'humour. Ne parlons pas de la performance de Mireille Enos (découverte dans The Killing) qui surjoue et sombre dans un excés pathétiques. Circulez sans laisser vos armes aux vestiaires.