Errol Flynn = Emil Dupont
Ce n'est pas exactement un film de guerre, mais celle-ci est présente en fond. Un homme, sur le point d'être guillotiné, échappe à la mort et le train qu'il emprunte sera saboté. Donc, il va être le suspect n°1, auquel cas les nazis fusillent des otages.
C'est assez pittoresque de savoir que ce film se passe entièrement en France, où tous les personnages sont français, mais parlant anglais. On a quand même la curiosité de voir Errol Flynn s'appeler Emil, ce n'est pas rien !
Blague à part, c'est assez brillant sur le thème du faux coupable, où Errol Flynn se voit traqué constamment par la police pour éviter l'échafaud, et plongé par le remord d'avoir été sauvé de ce sabotage. La partie sentimentale, avec Lucy Watson, et un peu accessoire, mais on est finalement assez proche du film noir, plus du film de guerre annoncé par Walsh, comme en témoigne la superbe lumière de Hickox (collaborateur fraternel).
Chose étonnante, la fin du film ferait presque ressentir la fierté d'être français, et ce grâce à la dernière phrase du film.