Sader Ridge par Lucas Hueber
Le film est plat. Très clairement. C'est l'histoire de Sam et de ses amis qui vont découvrir la maison que la tante de la sus-nommée lui a légué. Enfin c'est plus compliqué. Sam a été adoptée et elle hérite de la maison, ses parents étant morts. Sam ayant été adopté, elle découvre les lieux qu'elle n'a jamais connu. Elle ne connaît pas non plus ses parents. Les vrais. Peu à peu, elle va plonger dans un espèce de monde étrange, à mi-chemin entre le cauchemar et la réalité.
'Fin quand je dis ça, ne vous imaginez pas que ce sera un film grandiose avec, en effet, une vraie rencontre entre le rêve et la réalité, ce genre de film qui nous tient à flux tendu du début à la fin. Non. Là, c'est clairement l'effet inverse. Le film commence par quelques coups de pelle, une jeune femme qui se réveille. On aura vu plus intéressant comme entrée en matière. Les scènes sont longues. Y'a deux trois éléments de flip. Ce chat en porcelaine, putain. En plus d'être moche, il est placé devant une porte. Mais sinon, c'est attendu.
Je peux même pas dire que c'est attendu, ça serait mentir tellement il se passe rien. Un crétin qui se perd dans les bois, un autre qui pète un plomb parce que la nana qui l'a friendzoné drague le gros lourd (qui a, je le signale, peur d'aller dans les bois) qui était lui-même avec Sam. Voilà, c'est un beau bordel. Je le conçois. Ah. Et y'a Eric, aussi. Le mec qui a gardé la maison de la tante le temps que Sam et ses boulets de potes déboulent. Le genre de mec un peu glauque, qui t'affirme sans ciller que le médecin le plus proche est à trois bornes.
Alors Sam, elle découvre des choses sur son passé, des choses qui auraient dû rester immobiles. Mais non. Donc non, ce film n'est pas un film d'horreur, c'est juste un immonde film sur la découverte d'une maison de campagne.