(Micro Critique Flash)
Plutôt sympathique (même si j’ai LARGEMENT préféré Le festin chinois de Tsui Hark [et dans un autre registre le God of cookery de Stephen Chow] où la cuisine est + centrale et sublimée) mais très convenu, dès les 5 premières minutes, je connaissais les moindres détails du dénouement ( pas ceux qui sortaient de nulle part et qui étaient donc imprévisibles, évidemment), à savoir:
-Que l’une des filles avait forcément passé son enfance en cuisine et était un fin cordon bleu qui, éventuellement, prendrait la relève du daron.
-Que toutes les filles finiraient casées et la maison vendue d'ici la fin.
-Que quelqu’un mourrait pour resserrer les liens de la famille (j’avais misé sur le père vu le surmenage total du bonhomme, mais c’est finalement le pseudo-oncle qui a cassé sa pipe... Ce qui est plus commode pour finir sur un happy end avec un père qui se réconcilie avec sa fille aînée)
Que le père, qui a perdu goût à la vie et donc aux aliments, retrouverait son palais de fin gourmet à la toute fin.