Quelques mois avant la sortie de ce film en 1975, Pasolini se fait assassiner à coups de bâton puis écraser par sa propre voiture sur une plage d’Ostie, non loin de Rome, dans des circonstances obscures. Même aujourd’hui, on ne sait toujours pas qui est à l’origine de ce crime. À l’annonce de sa mort, Alberto Moravia — l’un des écrivains italiens les plus influents du XXème siècle — déclare ceci : « Sa fin a été à la fois similaire à son œuvre et très différente de lui. Similaire parce qu’il avait déjà décrit, dans ses œuvres, les manières crasseuses et atroces, et différente parce qu’il n’était pas l’un de ses personnages mais une figure centrale de notre culture, un poète qui avait marqué une époque, un réalisateur brillant, un essayiste inépuisable ». Libre adaptation des Cent Vingts Journées de Sodome du Marquis de Sade, le film en garde la structure : divisé en quatre tableaux qui prennent les noms des cercles infernaux, empruntés à l’oeuvre de Dante. Le premier tableau, « le Vestibule de l’enfer », sert à planter le décor. L’action se déroule en 1943 à Salò, ville fasciste pro-Mussolini dans le nord de l’Italie...
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