Sam, je suis Sam par BibliOrnitho
Sam vient d'être papa : une petite fille que la mère rejette immédiatement avant de prendre la poudre d'escampette. Resté seul, Sam va devoir se débrouiller seul. Ce qui n'aurait déjà pas été simple si Sam avait été normal. Mais il handicapé mental. Comme si Rainman se retrouvait avec un nourrisson à sa charge.
Sam est évidemment dépassé par les événements. Mais avec les conseils d'Annie, la voisine, il s'en sort tant bien que mal. Il adore son enfant. Et sa fille le lui rend bien.
Les choses se gâtent lorsque la jeune demoiselle entre à l'école. Rapidement, elle rattrape papa qui a l'âge mental d'un enfant de 7 ans. Sally se rend compte malgré son jeune âge qu'elle est déjà en train de dépasser les maigres connaissances de son père. Elle en souffre. A tel point qu'elle se rabaisse afin de laisser à son père l'illusion qu'il est encore lui le meneur du jeu.
Ce qui devait arriver arriva : les services sociaux s'en mêlent et placent Sally dans une famille d'accueil. Pour Sam commence un douloureux combat judiciaire pour récupérer sa fille. La belle Michelle Pfeiffer, avocate de renom, est contrainte de s'occuper gracieusement de l'affaire pour redorer un blason terni par des années d'arrogance et de mépris.
Un film qui se laisse regarder. Un mélange entre Rainman et de Kramer contre Kramer. Au cas où le spectateur n'aurait pas identifié ces deux références, le réalisateur les évoquent lui-même à plusieurs reprises par le truchement de ses personnages.
Gentillet. Avec une bonne dose de pathos pour vous tirer une larme.