Samson & Delilah par Soopadogg
Ma critique de ce film n'attaque pas le sujet mais son traitement. Contrairement à l'image que la plupart des personnes ont des Aborigènes, cette population comprend des dizaines et des centaines de réalisateurs. A Yuendumu, petite ville (800 personnes) à proximité d'Alice Springs, il existe une organisation PAW qui anime des projets audio-visuels. Les images de ces films et leurs traitements n'ont pas de lien avec ce type de film.
Samson & Delilah est un film qui retrace le parcours de deux jeunes personnes avec une trame narrative très classique. Le garçon se perd dans l'ivresse, la jeune fille tente par tous les moyens de le sauver. On est presque dans Breaking the Waves (sauf que ça se termine bien). Bon, maintenant, on fait quoi ?
Le film est intéressant, on voit comment les femmes prennent le contrôle de la communautés, des scènes plus vraies que nature, des australiens qui se conduisent bien et mal mais...
Même si les acteurs sont Aborigènes, si la distance entre le monde des blancs et le monde Aborigène, je suis un peu déçu parce que le réalisteur ne semble pas impliqué d'un point de vue artistique. Etrangement, le seul film qui invite le spectateur à un regard plus personnel, moins distanciée sur le monde Aborigène, demeure le film Walkabout, réalisé par un anglais dans les années 70 avec la première apparition de David Gulpilil (le grand acteur Aborigène).
Enfin y a un prix et ça fait des sous