Film japonais au budget microscopique et au gore outrancier produite par le sushi typhoon. Film de samouraï fantaisiste, fait de costumes de bric et de broc donnant un style hors réalité pas si désagréable, tourné en forêt ou dans des hangars désaffectés pour cause de filmage à l'économie. L’intérêt bien sur de ce film n'est pas à proprement parler dans son histoire faite d'une vengeance, raconter pour une partie à travers des flashbacks cassant une certaine linéarité, mais dans l'énergie des excès et du fun qu'elle déploie. Au programme : de la violence hors normes, totalement irréelle, des séquences de castagnes zazous, du gore crapec avec empilement grotesque et carnavalesque de latex sanguinolents, pour spectacle régressif. Pourtant malgré la présence de ces éléments cela ne fonctionne pas. En effet le film peine fortement à divertir sur la longueur, celui-ci n'arrivant jamais vraiment à décoller. La réalisation échoue à transformer tous ces excès visuels en un ensemble rigolard et décomplexé ; ne réussissant au finale qu'a pondre un spectacle un poil stérile. En conséquence le film s’enfonce rapidement, pour jamais en ressortir, dans une sorte de ventre mou où le spectateur à bien du mal à s'amuser. Un film du jeudi qui malgré toute la bonne volonté de l'amateur de péloche gore nawak peinera à satisfaire complètement.