Suite au succès de Yojimbo, sortie l’année précédente, Kurosawa réalise une sequel du film appelé sobrement Sanjuro. Nous retrouvons le personnage joué par Toshiro Mifune qui doit cette fois-ci sauver un chambellan en compagnie de neuf disciples inexpérimentés. Le nom de Sanjuro vient des camélias, ce détail à son importance.
J’ai bien aimé le scénario, Sanjuro apprend la patience et la stratégie aux jeunes disciples. Les affrontements sont très sympas et le combat final entre Sanjuro et Muroto est particulièrement intense.
Toshiro Mifune est toujours impeccable en Sanjuro, charismatique, vulgaire et badass dans les scènes d’actions. Les acteurs qui incarnent les samouraïs inexpérimentés jouent bien, on sent leurs camaraderies et leurs entraides. Tatsuya Nakadai (Muroto) joue bien, c’est un bon antagoniste et comme dans Yojimbo, un reflet malhonnête du personnage de Sanjuro.
La caméra de Akira Kurosawa est bien utilisé, elle accompagne les personnages, Kurosawa à un parfait timing comme toujours : les personnages qui doivent ce placer à un bon endroit pour transmettre quelques chose, les scènes de combats, ect.
La composition de Masaru Sato est bonne, il reprend le thème principal de Sanjuro, des envolés quand les samouraïs se déplace pendant la nuit, ect.
J’ai bien aimé ce film. Il est moins bon que Yojimbo, mais il reste correct et j’ai passer un bon moment en le regardant.