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Idiot, mais riche
Je comprends maintenant, après avoir découvert ce film, pourquoi sans filtre a obtenu la Palme d'Or. C'est tout simplement le talent d'un réalisateur suédois, Ruben Östlund, qui réussit la...
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le 17 oct. 2022
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Luxe, tempête et volupté
Je sors tout juste de la séance et tellement de choses à dire sur ce film que cela pourrait remplir des pages, alors je vais faire bref et concis.
Je découvre Ruben Ostlund avec ce film (pas vu Snow thérapy ni The square, il va falloir que je me rattrape).
Triangle of sadness est d'une efficacité démentielle. Il passe au crible le rapport à l'argent qui complexifie les relations ; le rapport à la possession qui peut vite virer à la futilité ; l'objetisation des corps (masculin comme féminin), monnaie d'échange comme une autre ; le monde du luxe qui s'effondre face à la réalité crue des éléments, les femmes qui prennent le pouvoir, la revanche de celles qui récurent les toilettes face aux riches oisifs, le retour aux fondamentaux lors d'un Koh lanta inattendu.
Visuellement, le film est impeccable. Belle mise en scène, belle photographie, les acteurs/actrices sont top (dernier film pour Charlbi Dean, décédée prématurément le 22 août dernier), bon rythme. Le film dure 2h30 et, curieusement, on reste sur sa faim.
Palme d'or réussie en ce qui me concerne et réalisateur que j'ai hâte de mieux découvrir. Cela tombe bien, un coffret de ses films en DVD vient de sortir.
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le 2 oct. 2022
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