Avant tout chose, il est important de rappeler que Black Moon Rising est un film écrit par John Carpenter, à l’époque où celui-ci sort d’une jolie période critique, avec The Thing, Christine et Starman.
Réalisé par Harley Cokeliss, Black Moon Rising fait partie des films écrits par Carpenter qui sont dominés par un héros suave et badass, enchaînant les one-liners comme les coups de poings. A ce petit jeu-là, Tommy Lee Jones est un bon choix, dans la mesure où il est clairement le seul intéressé (que ce soient Linda Hamilton, Bubba Smith ou même cette bonne vieille ganache de Robert Vaughn, ils semblent tous particulièrement ennuyés) par cette histoire de voiture ultra-rapide et de disquette coincée dans celle-ci, où les voleurs de voiture se font la guerre devant l’œil mi amusé, mi agacé du FBI et des mafieux. Tout le monde se trahit dans tous les sens, rien n’est réellement surprenant, tout est visible à vingt kilomètres à la ronde et surtout les scènes d’action sont solides pour l’époque mais extrêmement répétitives. C’est dommage car on pouvait se prendre au jeu pendant les 30 premières minutes.
En fin de compte, Black Moon Rising est un petit film d’action inoffensif et inintéressant, qui ne vaut que pour l’interprétation de Tommy Lee Jones, qui s’en donne à cœur joie.