Adam est scénariste il vit dans une immense tour londonienne seulement habitée par un autre homme. Alors qu’une histoire d’amour démarre entre eux il prend l’habitude de rendre visite à ses parents dans leur pavillon de banlieue.
Pourtant ceux-ci sont morts dans un accident de voiture 20 ans plus tôt.
Andrew Haigh signe une œuvre fantastique, dans le premier sens du terme, « Sans jamais nous connaître » n’est pas un film de genre et le spectateur s’accommode très bien de cette histoire de fantômes.
Le réalisateur nous parle de manière subtile, éthérée et sensorielle de ceux qu’on a aimés et qui sont partis trop tôt ou de ceux que l’ont n’a pas su garder ou laisser rentrer dans nos vies.
On oublie pas, on s’arrange comme on peut avec le vide, c’est tout.
Cette oeuvre est une petite bulle d’émotion qui louvoie entre des vents contraires et qui devrait vous émouvoir si tant est que vous ayez vécu ou soyez sensible.
Et si vous ne ressentez absolument rien devant un tel film ne consultez pas un généraliste, un légiste fera l’affaire, vous êtes déjà mort.