Je n'ai absolument pas accroché. Disons que c'est un film sur le deuil où, sous couvert d'un petit vernis un peu fantastique, tout est traité de manière extrêmement frontale et simpliste, et il n'y a pas grand chose de plus que ce qu'on voit à l'écran.
C'est à dire qu'on se tape quand même les scènes de face à face à base de : "Je ne t'ai jamais dit je t'aime je suis désolé". Aucune subtilité, la thèse est écrite telle quelle dans les dialogues, plusieurs fois, c'est vite lassant. Alors oui il y a aussi ce petit côté "Montrer à un proche défunt ce que l'on est devenu", chose à laquelle on a probablement tous déjà pensé, mais pfffff ça se résume à deux informations dans le film et c'est terminé.
Pas grand chose à se mettre sous la dent côté mise en scène non plus. La moitié des plans consistent à montrer Andrew Scott ayant un sourire gêné, sur fond de synthés. Et ce n'est pas le fait de filmer constamment au coucher du soleil ou de cadrer les personnages dans des miroirs qui va rendre le tout meilleur...
Beaucoup de passages se voulant émouvants m'ont alors plutôt poussé à rire. Jusqu'à ce plan final cataclysmique où les deux amants se fondent dans un ciel étoilé. Mon dieu peut-on faire plus cliché et cul-cul que ça ? On a vu pareil dans Twilight!
Parce que oui il y a une romance en plus dans ce chantier. Sans que l'on comprenne vraiment en quoi la chose est corrélée au deuil des parents d'Andrew Scott. Mescal l'aide à se sentir mieux et lui donne une perspective d'avenir, et ensuite ?