Un drame hermétique et à la fois surchargé d'une symbolique tellement évidente qu'elle plombe le film. Les dialogues sont bien trop écrits, le réalisateur n'ayant pas voulu (pu ?) se détacher du roman qu'il adapte. Yaël Abecassis, transparente, n'arrive pas à insuffler assez d'émotion, et on finit par se contrefoutre de ses états d'âme. En bref, un film idéal si vous avez prévu de vous pendre.
On peut juste sauver la prestation de Clémence Poésy, qui irradie l'écran à chacune de ses apparitions, et qui est la seule à sembler vraiment y croire.