Sans Plus Attendre est un film tellement saturé de clichés qu'on dirait un album photos à lui tout seul. Résumons: un vieux, noir, pauvre et gentil (1er cliché) rencontre un vieux, blanc, riche et pas gentil (2ème cliché) dans une chambre d'hôpital. Au début, le pas gentil n'aime pas le gentil (3ème cliché) et c'est bien normal puisqu'il n'est pas gentil, mais à force de partager des épreuves (4ème cliché) ils finissent par devenir amis à la vie à la mort (5ème cliché). Sous l'influence du gentil, le pas gentil commence à devenir gentil (6ème cliché) et entraîne le gentil dans un voyage autour du monde pour profiter des quelques mois qu'il leur reste à vivre seulement voilà, la femme du gentil n'est pas en phase avec ça (7ème cliché) tandis que son mari l'est tout à fait. Après quelques tribulations que l'on voit défiler à la une vitesse supersonique, le gentil décide qu'il faut rentrer, il retrouve sa charmante (et écoeurante) famille façon Cosby Show (8ème cliché) pour un bon repas bien "guimauve" au coin du feu (9ème cliché).
La maladie n'attendant pas, le gentil finit par mourir et le pas gentil devenu gentil est finalement accepté par la femme du gentil (10ème cliché) au point de dire l'oraison funèbre. Le pas gentil devenu gentil est en rémission, vit encore quelques années et accomplit ce qu'il s'était promis de réaliser avec son copain gentil (11ème cliché), entre autres renouer avec sa fille qu'il n'avait pas revue depuis des années (12ème et énorme cliché).
Si vous espérez que le duo Jack Nicholson/Morgan Freeman sauve se film, je répondrais que ça serait un cliché de plus et peut-être celui de trop...