A Quiet Place Part II (2020)

Après les événements survenus chez eux, les Abbott doivent maintenant faire face aux terreurs du monde extérieur. Forcés de s'aventurer dans l'inconnu, ils se rendent compte que les créatures ne sont pas les seules menaces qui se cachent autour d'eux ...

Après un premier volet (2018) surcoté et truffé d'incohérences dès son entame jusqu'à sa lamentable conclusion, la famille tête à claques est de retour pour affronter les grosses et méchantes bêtes, ... et plus si affinités.

Peu ou pas de nouveautés cette fois ci, ... l'idée reste originale et le développement médiocre, sinon pour cette séquence d'introduction relativement réussie et son final brusque, mais mouvementé.
Entre ces deux scènes, le film n'a pas grand-chose à raconter.

Un effort a été fait pour réduire la large collection d'absurdités qui émaillaient le premier opus et cette seconde histoire, bien qu'un peu moins personnelle, amène davantage d'identification aux personnages.

Comment de tels pleurnicheurs ont pu survivre à l'environnement hostile qui les entoure reste un mystère d'une épaisseur conséquente, quoi qu'il en soit.

Leurs comportements sont parfois inexplicablement erratiques.
La raison pour laquelle ils marchent pieds nus plutôt par exemple qu'avec des baskets silencieuses facilement trouvables sur les nombreux cadavres qu'ils croisent ici et là n'en est pas moins mystérieuse, ...

Pourquoi Emmett porte un masque lors de sa rencontre avec les Abbott ?

Comment fonctionne l'ampli utilisé pour déconcentrer les monstres ?

Maman n'aurait pas pu prévenir fiston que la bouteille d'oxygène était presque vide ?

Pourquoi jamais deux bestioles ne sont affrontées simultanément ?

...

La photographie est soignée.
L'interprétation souvent à la limite du supportable, celle du fils Abbott en particulier.
Les aliens sont crédibles et effrayants.
Le suspens fonctionne.
Quelques sursauts complètent le programme.
La musique en fait (volontairement ?) des tonnes.

Le métrage se suit finalement sans ennui mais manque cruellement d'originalité sorti donc de son entame et d'une conclusion qui ne demande pas (heureusement) d'interprétations inutiles, mais ouvre la porte à une suite (et à une inutile préquelle) ...

Sur Ton Visage Un Sourire