La Galice jusqu'à l'hallali
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Encore un bon film cubain ! Santa y Andrés revient sur les années 80 avec l'exil intérieur des dissidents au régime, d'autant plus ostracisés quand ils étaient homosexuels. La rencontre de l'un d'entre eux avec une femme gardienne de l'orthodoxie castriste est la chair fictive qui permet de mettre en parallèle deux idées qui se combattaient mais aussi de nouer un dialogue sans préjugés. Cette relation entre l'écrivain banni et la marxiste est intelligemment construite grâce à une écriture limpide qui rend crédible l'évolution des sentiments de l'un pour l'autre, et réciproquement, sans céder aux facilités scénaristiques que l'on pouvait redouter. Il y a une totale absence de mièvrerie dans Santa y Andres, des sentiments forts et des fragilités qui donnent au film un coté finalement plus humain que politique, ce que souhaitait en l'occurrence son cinéaste, Carlos Lechuga, visiblement aussi doué que son ainé Pavel Giroud. La censure cubaine n'a pas permis que le film soit projeté dans son pays d'origine mais il y a bon espoir que cela soit possible dans un futur proche.
Créée
le 23 mars 2017
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