« Bon alors ce roseau il est à nous »
Sauna était l'un des films qui m'attiraient le plus sur le papier, dans le programme 2009 du festival de Gerardmer. De l'ambiance originale, un réalisateur nordique (original aussi, pour ma culture cinématographique perso), une histoire de fantômes, un sauna hanté,... Avouez que les ingrédients sont plutôt alléchants !
Et j'ai eu du mal. Mais du mal. Le film est lent, gris, triste, il a l'air recouvert de poussière – de boue froide plutôt. Les deux protagonistes, ces deux frères si différents, sont pourtant intéressants. Mais ils n'ont pas suffi à fixer mon attention sur l'histoire. Le sauna était finalement pas si flippant que ça.
C'était plutôt une très belle histoire de remord, c'est vrai que Sauna est bien filmé, historiquement fidèle à ce pan de l'histoire nordique (et intéressant pour la novice que j'étais : j'ai appris comment on traçait des frontières sur des territoires encore plus perdus que le Luxembourg).
Mais moi j'attendais un film kifépeur ! Logiquement donc, mes attentes ont été déçues. Et je me suis ennuyée.
Je ne peux pour autant pas mettre une sale note à Sauna, mais je ne le recommanderai clairement pas à un amateur de frissons. Plutôt à un amateur de films lents, historiques, et mettant en scène des sentiments ambigus. Ce qu'il fait très bien.