Le titre suffit
C’est tourné dans un appartement triste d’une haute barre d’immeubles de la banlieue de Bruxelles. Pas de dialogues, une ritournelle agaçante comme fond musical et le comportement bizarre d’une jeune...
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le 5 févr. 2021
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C’est tourné dans un appartement triste d’une haute barre d’immeubles de la banlieue de Bruxelles. Pas de dialogues, une ritournelle agaçante comme fond musical et le comportement bizarre d’une jeune fille vivant seule avec son chat. La fin est déjà annoncée dans le titre. Même le générique est minimaliste puisqu’au lieu de défiler sur l’écran, il est récité par une voix off. Heureusement que c’est un court métrage car on comprend vite la dépression, la névrose voire la folie qui habite le personnage. Comme on ne sait rien de cette jeune femme, difficile de s’y intéresser et de faire preuve d’empathie. Probablement une façon pour Chantal Akerman d’exprimer son mal-être (relativement récurrent dans sa filmographie). Elle aurait pu se contenter d’un film en super 8 destiné à sa famille. Selon le jeune cinéaste Fabien Hagège, il s’agit d’un film séminal de l’œuvre de la cinéaste, ce qui est probablement vrai. Un film annonciateur (a posteriori, bien sûr) quand on sait que la réalisatrice s’est suicidée à 65 ans, un an et demi après la mort de sa mère, survivante du camp d’Auschwitz.
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le 5 févr. 2021
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