De "vrai.es" soignant.es et de "faux.es" patient.es simulent des consultations médicales. Le but de ces jeux de rôles est de former et sensibiliser les futurs thérapeutes.
La réalisatrice Alexe Poukine nous immisce au sein d’un centre de formation où s’y déroule le programme des “patients simulés” (au centre hospitalier universitaire de Lausanne). Ce lieu permet aux jeunes étudiants en médecine (de différentes promotions : infirmiers, anesthésistes, réanimateurs & ostéopathes) de se confronter à différents cas de figure (maladies ou comportements du patient). Ces jeux de rôles ont un but bien précis, leur inculquer l’attention et l’écoute dont tout patient à besoin, notamment lorsque ces derniers ont des pensées suicidaires ou lorsqu’ils apprennent qu’ils sont atteint d’une maladie grave.
Dans ce lieu, ils apprennent à questionner sans juger, à comprendre et à dialoguer. Après les cas pratiques, il y a des temps d’échanges, entre étudiants et formateurs. Des moments de doute et de remise en question nécessaire pour approfondir leur formation. C’est aussi dans ces moments là que la parole se libère et qu’il est évoqué la dure réalité de leur métier sur le terrain (surmenage et cas de suicides chez le personnel soignant).
Sauve qui peut (2024) montre à quel point il est primordial d’humaniser le personnel soignant (leur inculquer l’empathie), ils ne sont pas seulement là pour diagnostiquer ou soigner, dans un milieu hospitalier trop souvent oppressant (voir maltraitant dans certains cas).
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