Retour de flammes
C’est bien connu, on ne joue pas avec le feu. Pour un pompier, ce qui compte c’est de savoir à quoi s’en tenir et de faire son possible pour limiter les risques. Alors, on entretient un physique...
Par
le 25 nov. 2018
24 j'aime
Pierre Niney et Anaïs Demoustier se retrouvent en tête d’affiche de Sauver ou périr, de Frédéric Tellier. Aussi poignant que déchirant, ce film rend un parfait hommage aux soldats du feu prêt à tout et au péril de leur vie.
Frank Pasquier (Pierre Niney) sergent aux Pompiers de Paris vit sa meilleure vie aux côtés de Cécile (Anaïs Demoustier) son épouse et ses filles. Dès les premiers instants, le ton est donné et met le spectateur sous pression. Et si cette routine du pire est omniprésente à travers des cas de suicides dans le métro où un corps est éparpillé façon puzzle sur les voies, ou la mort d’une automobiliste sur les Champs-Élysées. Néanmoins, Franck trouve du réconfort avec sa femme et ses filles à la caserne…
Voué à son métier, le personnage mis en scène Frédéric Tellier (L’Affaire Sk1), poursuit ses études pour devenir soldat du feu, sous l’œil amoureux et inquiet de sa femme. D'ailleurs, leur relation fonctionne tellement bien, que l’on se retrouve en apnée toute la première partie du film, à attendre, sans hâte, que le moment fatidique tombe. Lors de son baptême du feu, Franck tombe et s’en suivra un long combat pour survivre à ses blessures et aller de l'avant.
Se dépasser
Plongé dans le coma pendant 8 mois, les yeux de chacun se gonflent et la gorge se serre à la simple vue de Céline exténuée. Soutenue par sa famille, la jeune femme est bout. La convalescence de Franck ne fait commencer, mais le pire reste à venir pour la petite famille, où chaque évènement est un combat. Et c’est à ce moment-là que le génie de Pierre Niney intervient. Époustouflant, le comédien de 29 ans ne sur joue. Vêtu d’un masque pendant la quasi-totalité du film, l’acteur est celui qui provoque le plus d’émotion et ce, seulement avec son regard. Outre son talent, qui fait du film ce qu’il est, il est soutenu par une Anaïs Demoustier rayonnante dans la tristesse et la souffrance psychologique. Le personnel médical incroyablement incarné par Chloé Stefanini (L’affaire SK1) et Samir Bouadjili (Indigènes) n’est pas en reste. Côté réalisation, si ce mélodrame est incroyablement beau, c’est parce que Frédéric Tellier ne fait pas dans la démesure, au contraire. Chaque petit détail, aussi petit qu’il soit, provoque l’émoi. Une bouleversante ode au courage, à ne manquer sous aucun prétexte, avec ses kleenex.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 3 déc. 2018
Critique lue 172 fois
D'autres avis sur Sauver ou périr
C’est bien connu, on ne joue pas avec le feu. Pour un pompier, ce qui compte c’est de savoir à quoi s’en tenir et de faire son possible pour limiter les risques. Alors, on entretient un physique...
Par
le 25 nov. 2018
24 j'aime
Contrairement à ce que pourrait laisser croire le titre de ma critique, j'ai apprécié ce film. Mais je ne le conseillerai qu'à des gens capables d'empathie, ou encore à ceux qui admirent ces hommes...
Par
le 14 déc. 2018
18 j'aime
Deuxième long-métrage de Frédéric Tellier, "Sauver ou périr" (soit la devise des pompiers de Paris) secoue par son réalisme et l'interprétation poignante de ses acteurs. Ce drame bouleversant vient...
le 6 déc. 2018
7 j'aime
Du même critique
Pierre Niney et Anaïs Demoustier se retrouvent en tête d’affiche de Sauver ou périr, de Frédéric Tellier. Aussi poignant que déchirant, ce film rend un parfait hommage aux soldats du feu prêt à tout...
le 3 déc. 2018
Au bout d’un travail de composition pour les deux comédiens, A Star is Born n’est pas seulement un film d’amour qui pousse la chansonnette. Leur rencontre est le fruit du hasard. Jack Maine (Bradley...
le 11 oct. 2018