Encore un téléfilm de Noël barbant où on dirait que Noël n'est plus une fête mais une obsession. A se demander leur état mental le reste de l'année une fois que c'est passé.
Petit ajout : la jeune femme est malade. Elle doit subir une greffe du foie et, mine de rien, ça occupe bien trois quarts d'heure. Trois quarts d'heure à l'écouter se morfondre sur son état, l'abandon de ses études, sa peur de ne trouver aucun donneur entre deux préparatifs de Noël. Car, bien sûr, on ne perd pas le nord et vas-y que je cuisine des cookies, que j'organise une fête du pull-over le plus moche, que je vais boire un verre de lait de Noël (ils rajoutent quoi de plus dedans ? Du miel ? Du pain d'épice ?) avec le beau gosse au bistrot.
Va-t-elle crever ? A votre avis ? On ne verra même pas l'opération. Ces fainéants ont tout coupé. On la retrouve après son opération fraîche comme une rose naviguer dans l'hôpital. Puis reprendre ses préparatifs de Noël avec sa sœur et ses parents comme si de rien n'était. Et là, c'est encore et toujours gnangnan. Doit-elle succomber au charme de son sauveur ? C'est assez incompréhensible qu'elle se pose la question puisqu’il n'y a rien qui lui en empêche. Ils sont jeunes, beaux, se plaisent, habitent à côté l'un de l'autre, un lien s'est crée entre eux suite à la maladie de la jeune femme. Ah la la.