Sympathique film, bien rythmé, aussi référencé qu'on l'ont pouvait s'y attendre, et complètement geek évidemment. Les références au jeu vidéo sont constante et sans doute les plus réussit. Les bruits, les pièces, les niveau boss, tout est présent, et avec suffisamment de justesse pour que l'on se sente vraiment dans un jeu vidéo. Le fait est que nombreuses adaptation de jeux vidéos ne reprennent que le graphisme et le scénario du jeu, en oubliant les nombreux effets du jeu qui en revanche sont repris avec brio par Edgar Wright. Le réalisateur brillant ne se limite pas aux jeux vidéos, elle joue aussi sur l'imagerie graphique et coloré des manga, des répliques à la comics book à grand renfort de grandes phrases chocs, certaines scènes à la limite du vaudeville font en revanche référence aux sitcoms. Si on a parfois l'impression de véritable grand écart entre les références, les codes de l'univers de Pilgrim permette à Wright de multiplié les clins d'oeil, hommages et références sans se casser la gueule.
Loin de moi de dire que ce film est sans défaut. Les scènes d'actions sont si forte, incroyable mise en scène, chaque combat offrant une référence différente, un style différent, que le retour à la réalité banale et étouffante rende le tout un peu moins crédible. A tel point qu'on commence à se poser des questions sur la véracités des relations entre la jolie Ramona et ses exs, ou même sur les relations de Scott... De plus les effets textuels des bom, vlam, scratch, etc... sont si présent qu'ils finissent par gâcher un peu le film. Trop bruyant. Je reprocherais aussi au film de se contenter trop souvent de petits gag alors qu'il aurait pu aller plus loin.
En revanche, en jouant sur le tableau de l'analyse le film marque des points et réussit à s'élever au dessus et gagner un niveau supérieur. Il ne se contente pas d'être un film hyper référentiel et générationnel, il pousse à réfléchir sur l'impacte des jeux vidéos sur nos fantasmes, et en même temps garde une espèce de légèreté enfantine, d'innocence, qu'incarne à la perfection le héros qui se refuse encore et toujours aux responsabilité, éternel adolescent, voulant vivre à l'image des héros des jeux vidéos dans lesquels il se projette.