Vingt-cinq ans après que la paisible ville de Woodsboro a été frappée par une série de meurtres violents, un nouveau tueur revêt le masque de Ghostface et prend pour cible un groupe d’adolescents. Il est déterminé à faire ressurgir les sombres secrets du passé.
11 ans après SCREAM 4 qui était le dernier film de Wes Craven, la franchise SCREAM revient avec un 5ème volet. Et ce nouveau volet est vraiment très plaisant et figure parmi les meilleures suites de la franchise.
On retrouve dans ce volet une intrigue qui reste très efficace et qui reprend efficacement les ingrédients des autres films de la franchise, à savoir la tension et surtout le jeu de piste pour savoir qui est le tueur sous la tenue de Ghostface. Cette partie la reste excellente où on essaie de devenir qui est le tueur (avec en plus le tueur au téléphone qui joue avec ses victimes) et, malgré quelques point prévisible, on nous met toujours en doute et nous tient en haleine avec beaucoup de rebondissement, où on se retrouve presque dans le même cas des personnages qui se retrouvent dans le jeu du tueur. De plus, on exploite aussi les nouvelles technologies modernes (notamment le système de sécurité de maison), bien que le tueur arrive à avoir de l’avance sur ces victimes.
Et surtout l’autre point important de ce film, c’est le coté parodique qui joue avec les codes du cinéma d’horreur, et surtout le coté méta digne de la franchise qui sont encore plus poussés ici. Vu que plus de 10 ans ce sont passés depuis le 4ème film, on traite cette fois ci des films d’horreurs qui sont plus profonds et qui ont une vraie thématique comme IT FOLLOWS, HEREDITE (d’ailleurs, c’est le genre préférée du personnage de Tara). Après ce SCREAM est surtout un film de slasher classique et le film (notamment le tueur qui trouve les nouveaux films d’horreur « prétentieux ») le dit lui-même. Mais surtout, ce film parle des requel, à savoir les suites de franchises cultes qui se révèlent être plus comme des reboot déguisés, et qui sont considéré souvent comme des trahisons à l’original. Et ce film a le culot de citer Rian Johnson, qui dans cette univers, à réalisé le 8ème volet de la saga STAB, une suite qui fait n’importe quoi avec les originaux et qui est considéré comme une honte par les fans. Donc on voit un parallèle avec STAR WARS 8 (bien que ce film est injustement critiquer) et des réactions qu’il a suscité. Et surtout, le film traite aussi des fanatiques toxiques de l’original, qui crie à la « destruction d’enfance »
Aussi, les tueurs révélés dans le climax se représentent comme des fanatiques qui veulent « sauver » la franchise.
Donc un excellent coté méta plus poussé traitant du cinéma de la deuxième partie des années 2010, en plus des fandoms.
Au niveau des personnages, on retrouve le trio principal de la saga qui est très bon
Avec en plus la mort de Dewey, assez réussi dans l’émotion dans la scène d’après mort avec Gale, bien qu’il se fait avoir un peu comme un bleu alors qu’on l’a montré comme plus préparé aux règles des films d’horreurs.
Après, contrairement au 4ème film, le trio est en retrait pour laisser la place à la nouvelle génération d’acteur. Et cette nouvelle génération d’acteur est vraiment bon et un minimum attachant, notamment les principaux à savoir Sam et Tara Carpenter.
Et dans cette nouvelle intrigue, les victimes sont liées aux tueurs du premier film. Car la révélation du film, c’est que le vrai père de Sam est billy Loomis, le petit ami Sydney et surtout tueur du premier film. Une révélation assez bonne dans l’émotion, surtout quand Sam raconte toute la vérité à sa sœur Tara, en expliquant pourquoi elle a été si distante depuis ces nombreuses années. Mais après, on montre que Sam est hantée par le fantôme de Billy, chose peu exploitée car elle n’a eu que deux interactions avec lui et en plus, elle reste la « gentille de l’histoire malgré le fait que les tueurs la considère comme la « méchante » (même si elle finit par tueur son petit ami (un des deux tueurs) comme un serial killer). Mais elle reste l’héroïne du film avec cet aspect de lien parenté avec le méchant du premier qui est vraiment sous-exploité (j’aurai aimé plus de complexité du fait qu’elle pourrait être une méchante avec un coté dédoublement de personnalité à cause du fantôme de Billy), malgré un dernier plan sur elle où on peut peut-être suggéré une suite qui ne se passe pas comme prévu, bien que ça reste hyper flou vu qu’elle reste l’héroïne
Donc de bons protagonistes malgré des imperfections dans le traitement du personnage principal. Le reste des personnages est correct, bien que ce soit surtout de la chair à canon qui se font avoir comme des cons en tombant dans le piège du tueur, alors qu’ils se disaient connaitre les règles du cinéma d’horreur.
Sinon, le tout est vraiment très plaisant dans l’intrigue, les rebondissements et le coté méta. Les scènes d’attaques sont efficaces et partent loin dans la violence graphique. Et le climax est efficace et est surtout un gros hommage à Wes Craven vu que ça se passe la où le premier film s’est terminé (avec en plus des dialogues méta sur le manque « d’innovation » des scénaristes), avec en plus le premier film STAB (retraçant les évènements du premier film) qui est regardé par les jeunes de la fête.
Après la réalisation est efficace sans être transcendante, et la musique de Brian Tyler aussi.
Une très bonne suite à SCREAM qui figure parmi les meilleurs de la saga, avec tout les ingrédients de la franchises qui restent efficaces, avec en plus un coté méta encore plus appuyé.