Tout d’abord, les allusions aux films au mécanisme semblable sont ingénieuses. Mais pas que, les autocitations et autres remarques sur l’état du cinéma d’aujourd’hui sont tout simplement génialissimes. Car c’est cela l’ADN d’un bon Scream, des commentaires métas sur le film qu’on est en train de visionner, qui ont été créé dans le film ou dans le monde réel. Le paroxysme est atteint lorsqu’une adolescente regardant Stab s’écrie « derrière toi » avant d’oser se retourner. Copier les codes ainsi pour mieux les appréhender.
Le whodunit arrive à une apogée intense dans ce même opus car les étudiants tournent en dérision la recherche effrénée du coupable tantôt en s’accusant eux-mêmes, tantôt en accusant leurs petits camarades sous des prétextes pour le moins grotesques.
Pour ce qui est des protagonistes d’origine, ils s’effacent quelque peu pour laisser place à une autre génération. Entre hommages et adieu, ils passent magnifiquement le flambeau.
S’amusant avec les codes inhérents au genre, au système de suite/prequel ou tout simplement d’un Scream, ce film est une merveilleuse réussite.
On n’écoute jamais assez les règles édictées comme le stipule maladroitement mais raisonnablement le tueur à la fin.
C’est bien comme ça, tonton Wes ne se retournera pas dans sa tombe, il n’aurait sûrement pas fait mieux lui-même.