En 1996, Wes Craven et le scénariste Kevin Williamson ont collaboré pour la première fois sur le film Scream. Ils ont livré aux spectateurs un film qu’ils n’avaient pas l’habitude de voir à l’époque. Avec Scream, le duo a intelligemment combiné le film autoréférentiel et le film qui a conscience des conventions du slasher (incluant souvent les clichés associés au genre) avec une affection authentique pour les films d’horreur. Le résultat fut un classique post-moderne instantané qui fonctionne autant comme un hommage et une parodie des slashers des années 70 et 80. Scream est à la fois effrayant comme un film d’horreur devrait l’être tout en étant fun à regarder.


Suivi de Scream 2 en 1997, et de Scream 3 en 2000, Scream a souvent servi de modèle pour toute une flopée de slashers comme Urban Legend ou Souviens-toi l’été dernier. Alors que Scream 3 sonnait le glas de la saga, c’est en 2011 qu’on retrouve à nouveau Wes Craven associé à Kevin Williamson pour un quatrième opus. Une décennie est passée, et le genre de l’horreur a bien évolué. Les torture porn et les remakes à foison ont rencontré un succès fou à Hollywood. De son côté, le slasher peine à retrouver ses lettres de noblesse. Mais c’était sans compter sur Scream 4 qui prouve que ce sous-genre de l’horreur a encore des choses à dire.

Créée

le 24 août 2017

Critique lue 164 fois

universeandu

Écrit par

Critique lue 164 fois

D'autres avis sur Scream 4

Scream 4
Alexandre_Hervaud
7

Screamadelicouille

[tu sais très bien que je vais pas te sortir l'identité du/de la/des tueur(s) ici, hein, mais je suis obligé d'éventer UN MINIMUM le film pour en causer, hein. OK] Alors Scream 4 coco ça vaut quoi ...

le 7 avr. 2011

42 j'aime

Scream 4
loval
4

Critique de Scream 4 par loval

Voilà onze ans que le tueur munchien n'avait plus frappé à Woodsboro – enfin, de manière officielle. Après maintes négociations avec le casting et le réalisateur, tout le monde rempile pour ce...

le 10 avr. 2011

30 j'aime

3

Scream 4
Miho
7

I scream de tous les dieux !

Dans les petits plaisirs de la vie version celluloïd, il y a celui de réussir à se faufiler dans une salle quand on a treize ans et que l'on devrait légalement attendre d'en avoir trois de plus pour...

Par

le 13 avr. 2011

23 j'aime

3

Du même critique

The Young Lady
universeandu
9

Critique de The Young Lady par universeandu

Le silence est assourdissant dans le paysage isolé de The Young Lady, le premier long-métrage de William Oldroyd. Ce cruel, viscéral et vilainement subversif film d’époque semble tout droit sorti...

le 24 août 2017

1 j'aime

Grave
universeandu
9

Critique de Grave par universeandu

La scénariste et réalisatrice Julia Ducournau a signé un des premiers films les plus audacieux des années 2010 avec Grave ; un classique instantané, qui est à la fois viscéralement vivifiant et...

le 24 août 2017

1 j'aime

The Lost City of Z
universeandu
9

Critique de The Lost City of Z par universeandu

Pour son sixième long-métrage, le réalisateur et scénariste James Gray revient avec un film d’aventures. Un genre un peu tombé dans l’oubli à Hollywood malgré des références fortes comme la saga...

le 24 août 2017

1 j'aime