J'ai fait l'erreur de mater ce film à l'époque où ma grand-mère était déjà bien bouffée par Alzheimer. Tout ce que je pourrais dire, c'est que ce film traite finalement de mes deux plus grandes peurs : l'abandon et l'oubli. C'est suffisant pour vous faire chialer pendant une bonne heure, roulé en boule sous votre couette.
Au delà de l'inévitable capital tire-larmes du film, au delà de cette histoire d'amour touchante et déprimante, Se Souvenir Des Belles Choses reste pour moi une petite leçon efficace sur les conséquences des dégénérescences neurologiques chez l'humain.
Prendre conscience de la fragilité des souvenirs, se dire que que la vie est une pute et que l'on perd forcément les gens qu'on aime, plus ou moins salement... en l'occurrence, je considère à ce jour qu'il n'y a rien de pire que de dire à un proche qu'on l'aime et d'entendre en retour "qui êtes-vous ?".
Ce film l'a très bien compris et saura également vous le faire comprendre.
Sortez les kleenex.