Après un départ précipité de Rome où il jouissait d'une paisible retraite, Astolfo se retrouve soudain sans logement. Lui vient soudain l'idée de rejoindre son village natal pour occuper la maison familiale. Il va cependant trouver l'organisation à son arrivée quelque peu chamboulée...
Auteur, réalisateur et co-scénariste de ce film Gianni di Gregorio signe ici son cinquième long-métrage. Dans les hauteurs de la Lazio (la région pas le club de foot), il nous invite à adopter le rythme de vie d'un retraité dans la chaleur de l'été. Tout au long du film il réussit à garder ce fameux "piano piano" si cher aux transalpins.
Nous découvrons alors la vie de village mais aussi la vie de retraités. Un aspect qui est traité en tâche de fond du film mais qui ne cesse de paraître au détour d'une conversation. Tantôt avec les enfants, tantôt avec les amis, nous saisissons que lorsque la vie s'arrête il faut bien l'occuper.
Quoi de mieux pour l'occuper que de chercher la compagnie de ses congénères, eux aussi en manque d'activité à cette période la vie où le temps est abondant. Cette recherche ne se fera pas sans bousculer l'harmonie du village.
Ce film est une ode au temps qui passe et qui ne saurait nous échapper, il essaye de nous faire comprendre que même si les années s'écoulent il est toujours vital de s'amuser. Comment ne pas mentionner ici le fantasque cousin d'Astolfo, Carlo. Cliché parfait de l'Italien avec ses belles tenues en lin et sa décapotable, il est cette étincelle qui permet au personnage principal de rebondir au fur et à mesure de ses aventures.
Pour ceux qui cherchent un moment de détente, une bonne séance contemplative face à cette douceur humaine ne rendra la fin des vacances que plus abordable. A voir !