Pseudo comédie d’espionnage pour ado, Secret Agency ne propose en fait pas grand chose à se mettre sous la dent. Voyons voir ce qu’il en retourne…
L’agence Prescott forme des agents secrets de leur plus plus tendre enfance jusqu’à ce qu’ils deviennent de vraies machines. 83 est la plus douée de sa formation mais a un petit soucis. Alors qu’on leur apprend à ne pas s’attacher et à ne pas avoir de famille, elle ne peut s’empêcher de s’extasier devant les familles heureuses des films qu’elle regarde en boucle. Devenu adolescente, elle simule sa mort pour se faire accueillir dans une famille et aller au lycée…
Secret Agency part d’un postulat déjà vu et ne le transcende pas vraiment. Pire, il tombe exactement dans les clichés qu’il est censé éviter. Ainsi, 83, quand elle arrive au lycée, est surprise de ce qu’elle y trouve alors que l’endroit est le lieu de rencontre de tous les stéréotypes vu dans tous les films du genre ! Etant donné que c’est ce qui lui a donné envie, elle ne devrait pas être étonné. Autre chose : pour une agent hyper doué et consciencieuse, elle est incapable de garder sa couverture et se fait continuellement prendre et surprendre. Alors à moins que les agents soient formés pour ignorer les nouvelles technologies, on dirait surtout qu’elle débarque du passé la pauvre…
Des défauts qui font du mal à un film sinon pas trop mal tourné et qui profite des apparitions de Jessica Alba et Samuel L. Jackson. De plus, quelques séquences sont assez réussies et on ne s’ennuie pas vraiment, le probléme venant juste du fait que le postulat de départ aurait pu offrir bien plus, ne serait-ce que dans le domaine de la pure comédie. Bref, un petit DTV sans grande saveur qui ne mérite pas vraiment qu’on s’y attarde…