Shaw sûr
Tony Liu Jun-Guk fait partie de cette catégorie de réalisateurs qui ne lésinent pas sur les combats, il en place autant qu'il le peut et ça va vite, très vite même. Seulement contrairement aux...
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le 17 févr. 2020
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Tony Liu Jun-Guk fait partie de cette catégorie de réalisateurs qui ne lésinent pas sur les combats, il en place autant qu'il le peut et ça va vite, très vite même. Seulement contrairement aux précédents films qu'il a réalisés pour la Shaw ça ne prend pas vraiment. C'est nettement moins dingue que l'était un film comme Holy Flame of the martial world par exemple. Un film qui osait beaucoup, et qui était truffé d'humour. Là rien de tout cela, il faut dire que la Shaw des années 80 est en bout de course. On voit que c'est une autre époque, car on n'hésite pas à mettre des filles à poils à l'écran. Le problème n'est pas l'histoire, car les histoires des films de la Shaw sont toutes identiques les unes aux autres. Elles sont faites des mêmes ingrédients. De complots, de trahisons et d'honneur, c'est encore le cas ici. Enfin ce scénario va voir du côté de Baby cart , puisque nous avons un père qui face à une machination est en fuite avec son fils. D'ailleurs l'enfant fait grandement penser à Daigoro. Quand l'enfant demande à son père le métier qu'il exerce, celui-ci lui répond qu'il tue des gens. Lors d'un combat le père dépose son fils sur une pierre et lui dit " Papa va tuer ses vauriens". Et le petit Dingdong (non ce n'est pas mon invention, c'est réellement son nom) assiste comme au spectacle à cette tuerie. Ce sont de véritables geysers de sangs qui jaillissent des corps, à l'égal des films japonais. Le héros lors d'un combat se trouve le visage en plein dans la trajectoire, il se fait asperger de sang. Les affrontements s'enchainent les uns derrière les autres. Malgré ce rythme effréné des combats le film ne prend pas plus que ça.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les Shaw Brothers visionnés., On voit l'equipe de tournage dans le reflet de la voiture ou d'une vitrine., Un titre, un jeu de mots. et Les parents meurent sous les yeux de leur gamin.
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le 17 févr. 2020
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