Entre religion, sexe et folie s’ouvre l’enfer d’une femme brisée. Lee Chang-dong opère la dissection d’un deuil et la volonté de survivance.
Un film dont le titre en coréen veut dire « abri du soleil secret » traite d’un sujet terrible : la mort d’un enfant et le deuil impossible. Très intimiste le film est le portrait d’une mère qui tente de s’en sortir comme elle peut que ce soit à travers la religion, la sexualité, qui sombre avant de pouvoir renaître. Le réalisateur capte bien les failles, les sentiments et la douleur. Cela parle aussi d’incommunicabilité entre les êtres.