Au crépuscule d'une carrière bien remplie - de séries B, mais pas que - ce bon vieux Randolph Scott (58 ans) est choisi, sur la recommandation de John Wayne, pressenti pour le rôle mais pris à l'époque par le tournage de La Prisonnière du désert, comme tête d'affiche de Sept Hommes à abattre.
Dans ce scénario signé Burt Kennedy, très simple mais pas simpliste, l'ancien « coloc' » de Cary Grant à Malibu (fun fact mais true story !) traque sept bandits auteurs d'un hold-up dans lequel sa femme a perdu la vie. Assisté dans sa quête vengeresse par un couple d'honnêtes colons et par l'ambivalent Lee Marvin, appâté par le magot dérobé par les voleurs, il affrontera évidemment ce dernier lors du duel final.
Budd Boetticher signe un western brillant, concis et épuré dans sa réalisation, qui alterne de magnifiques scènes d'extérieur dans la rocaille de Lone Pine et de beaux passages en ville. Une réussite à tous points de vue !