L'Amérique telle qu'elle est

J'ai je pense vu quasiment tous les grands classiques de Sergio Leone sans jamais savoir qui il était réellement. Les réalisateurs sont de manière générale moins sous le feux des projecteurs que leurs acteurs, et donc moins connu. Il en va ainsi pour Sergio Leone qui a toute sa vie baigné dans le cinéma. Fils d'un réalisateur italien, Roberto Roberti, pseudonyme de Vincenzo Leone, et de l'actrice Bice Waleran (Edwige Valcarenghi), il c'est lui aussi lancé dans le cinéma. Sergio Leone commence comme assistant avant de réaliser des films de commandes, des peplums qui ne lui plaisent pas mais lui permettent de se faire un nom avant de se lancer dans le western, révélant Clint Eastwood. Après avoir dépoussiéré le western, il entame une seconde trilogie, sa saga des "Il était une fois". En parallèle il devient producteur et produit deux western dont "Mon nom est personne", avant de tourner quelques publicités avant de réaliser sa dernière grande œuvre, "Il était une fois en Amérique".
Le documentaire nous révèle comment il a dépoussiéré le western, en tournant en décor naturel, en construisant des décors réalistes, en attachant une grande importance à la musique qu'il confiait toujours à Ennio Morricone, Sergio Leone m'est apparu comme un homme au caractère bien trempé et qui savait parfaitement ce qu'il voulait.
Si je devais retenir deux films de sa carrière, mes deux préférés, ce serait "Mon nom est personne" et "Le bon, la brute et le truand", à cause des loufoqueries d'Eli Wallach et de Terence Hill.