C'est la cata, c'est la catastrophe
James Huth est le fameux réalisateur qui aura la lourde tache de porter toute sa vie comme un fardeau cette daube qu'est Brice de Nice. Mais quelques années auparavant, il accouchera de Serial Lover qui, à l'époque, m'était complétement passé au-dessus de la tête. Et pourtant quand je l'ai visionné hier, je ne m'attendais sûrement pas à ce que j'ai vu. Je croyais encore tomber sur une comédie franchouillarde à la française, mais point de tout, et je dirais même bien au contraire. C'est bien d'un film déjanté qu'il s'agit. Pourtant Michèle Laroque, mouais.. Enfin avec Albert Dupontel, j'aurais du avoir la puce à l'oreille.
Bref, je me pose tranquille en ne m'attendant à rien de spécial en voyant le décor planté.
**********
ZONE SPOILERS: Claire invite chez elle les quatre hommes qu'elle aime mais n'ayant pas encore réussi à se décider d'avec qui elle allait faire sa vie, c'est face à cette situation ubuesque que le spectateur se voit confronté. On le croit ainsi mais les choses vont tourner à la catastrophe au gré de la soirée. Claire va devenir malgré elle, une tueuse.
**********
Ce qui n'était à la base qu'une soirée pour faire le point sur les interrogations de la donzelle, cela va s'avérer devenir un cauchemar. Le tout empaqueté dans un humour noir rocambolesque, on se laisse happer par le film. De nature maladroite, je me dis que là les concours de circonstance sont bien malheureux (perso j'ai pas mal rigolé aux scènes de "maladresse") pour Claire qui joue de malchance. En y regardant de plus, c'est peut-être ce qui pouvait lui arriver de mieux ; à savoir que ses prétendants succombent, ne sachant pas lequel choisir.
Entre un serial lover et un serial killer, il n'y a qu'un pas parfois.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.