After Hours
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Le budget limité du film a sans doute permis à John Landis d'avoir les coudées franches, car le scénario est souvent à la limite du compréhensible, bien qu'au départ, c'est limpide.
Jugez plutôt ; un insomniaque, qui suppose que sa femme le trompe, part se changer les idées la nuit dans un aéroport (!), quand soudain, dans le parking, une femme lui tombe sur le capot de la voiture, et lui demande de l'aide.
Pour le comparer à un autre film, on dirait une version dégénérée d'After Hours, sorti un an plus tard, dans le sens où ce que vit le pauvre Jeff Goldblum (qui transpire beaucoup) est typique du cauchemar Kafkaïen ; une tragédie en annonce une autre, alors que lui n'avait rien demandé au départ.
Donc, le voici brinquebalé avec le belle Michelle Pfeiffer, qu'on menace de tuer, où il va aller de maisons en maisons, visiter rapidement Hollywood, pour tomber sur des trafiquants de diamants improbables.
Et c'est là où John Landis apparait ; aussi bien à l'image, jouant un homme de main complètement fou, et au scénario où il a appelé ses amis réalisateurs le temps d'un cameo, avec entres autres Don Siegel, Jack Arnold, Roger Vadim, Paul Mazursky, David Cronenberg (qui fera tourner Jeff Goldblum un an plus tard dans Le mouche), Jonathan Demme ou Lawrence Kasdan ; la liste est encore longue, mais c'est souvent le temps d'une apparition.
Et, de manière plus surprenante, David Bowie fait aussi une apparition, de deux minutes.
Mais malgré ce foutras, ça reste très sympathique, rien d'inoubliable, mais on voit à travers tout ça la cinéphagie de John Landis et ses allusions au cinéma fantastique, et un duo qui marche plutôt bien.
Créée
le 10 déc. 2016
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