After Hours
C'est un peu n'importe quoi ! Mais, lorsque c'est John Landis derrière la caméra, il y a toujours moyen que ce soit génial. Ici, c'est un Jeff Goldblum insomniaque et cocu qui va se retrouver...
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Un titre pareil, avec le réalisateur de « Blues Brothers » (1980), de «Le Loup garou de Londres » (1981) et du clip « Thriller » (1983), on s'attend à ce qu’il y a de mieux dans ce registre mais on dirait que sa période féconde est terminée.
La lenteur et l’ennui arrivent assez vite. On comprend quand même que le film se veut bluesy, c’est-à-dire que le scénario, le jeu des acteurs, et le rythme sont censés converger vers la résonance du blues (rythme lent, mélancolie et beauté, douleur et douceur...) ce que d’ailleurs les morceaux de B.B. King de la bande originale nous signifient. Comme ils sont extraordinaires, on s’accroche - sûrement ça va venir - pour profiter bientôt de ce scénario qui étire la déprime flegmatique d’un quidam insomniaque joué par Jeff Goldblum - est-ce que ça se voudrait être comme un fond de guitare basse ? - bousculée par moments par l’agitation d'une belle fille affolée jouée par Michele Pfeiffer- est-ce que ça veut évoquer des riffs de stratocaster ? Les moments de panique de la fille sont dus à la traque de tueurs sanguinaires, mais comiques - veut-on y air une récurrence chorale de comédie musicale ?
Mais le casting ne colle pas (Goldblum et Pfeiffer ne sont pas à leur place) et la réalisation est traînante. Rien ni personne n’est si musical que ça, et même pas de manière métaphorique. Comme on finit par vraiment s’ennuyer, on se lasse même de chercher qui est qui dans les nombreux cameos de personnalités du cinema ou du show biz qui parsèment le métrage (cela au moins aurait pu être intrigant).
Pour comparaison, «The Long Good Bye » ("le Privé »), 1973, de Robert Altman, c’était vraiment bluesy, un très grand plaisir de cinema et d'ambiance de blues de la cote ouest, et «Streets of fire » de Walter Hill, 1979, était quant à lui, vraiment rock’n’roll.
Créée
le 17 janv. 2025
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