50 ans après, Serpico n'a pas pris une ride. Pacino en flic hippie est plus contemporain que jamais et la corruption qu'il dénonce fait partie intégrante du jeu. Lumet adore New-York et la mégapole semble bien lui rendre tellement elle semble carrément s'offrir à lui ou a son chef-opérateur. Serpico est le combat d'un flic qui ne veut pas en être et Pacino y est magnétique.
Un profond plongeon dans un bourbier, c'est l'invitation de Serpico.
A voir et à revoir absolument.
Créée
le 29 juil. 2024
Critique lue 5 fois
D'autres avis sur Serpico
Serpico est un des seuls Lumet que j'aie eu l'occasion de voir dans ma vie. Je sais, j'ai honte. Mais je me soigne ! Le trouver à petit prix dans un bac DVD tout récemment m'aura donc permis de le...
Par
le 4 oct. 2013
94 j'aime
17
Serpico est le 5e film de mon marathon Lumet. Sorti en 1974, un peu avant Un Après-Midi de Chien, le film appuie là où ça fait mal, et comporte de nombreux thèmes chers à Lumet, comme la corruption,...
Par
le 31 août 2013
39 j'aime
8
Bien après l’analyse du système judiciaire (12 Hommes en colère) et juste avant sa critique viscérale du monde médiatique (Network : main basse sur la télévision), Sidney Lumet met en lumière la...
Par
le 21 janv. 2021
37 j'aime
2
Du même critique
Bon, si vous n'avez jamais entendu parler de Koji Wakamatsu, c'est un réalisateur japonais né en 1936 et mort en 2012. Il était communiste (ses films sont plutôt anar, parfois nanars), révolté, il,...
Par
le 12 janv. 2022
3 j'aime
Tourné en trois semaines avec des acteurs non professionnels (excepté la prostituée), l'Orphelin d'Anyang, tiré du propre roman de Wang Chao, est un choc. Le cinéma de Jia Zhang-Ke, c'est Laurel...
Par
le 3 févr. 2022
2 j'aime
The Proud Ones , le Shérif pour son titre français, nous montre le travail quotidien d'un shérif (Robert Ryan, excellent comme toujours) dans une petite ville qui s'agrandit. Rares sont les films...
Par
le 21 janv. 2022
2 j'aime
