Mars arnacks!
En fait, tu croyais Matt Damon perdu sur une planète inconnue au milieu d’un trou noir (Interstellar) avec Sandra Bullock qui hyperventile et lui chante des berceuses, la conne. Mais non, t’as tout...
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le 11 oct. 2015
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Lors d’une mission sur Mars, une tempête se déclenche et force l’équipage à décoller, afin de préserver la fusée. Dans le désordre, le biologiste de l’équipage, Mark Watney (Matt Damon) est heurté par un débris et laissé pour mort sur la planète. Seulement, il a survécu, et est prêt à tout faire pour rester en vie jusqu’à ce qu’on lui envoie des secours. Mais pour cela, encore faut-il que la NASA découvre qu’il est encore en vie…
Après Alfonso Cuarón (Gravity) et Christopher Nolan (Interstellar), Ridley Scott se lance lui aussi dans le registre, pas tout à fait nouveau pour lui puisqu’il y a touché avec Alien ou Prometheus, du film spatial. Mais ici, contrairement à Prometheus, le réalisme scientifique est de mise, et même si on lui tord parfois le coup pour les besoins du film, il en constitue un des principaux intérêts.
Parce que, quand on y pense, après tout, Seul sur Mars, c'est juste l'histoire d'un type qui plante des patates sur Mars, et que les terriens cherchent à rapatrier. Mais il faut dire que ce fermier d'outre-espace est incarné par Matt Damon, un des acteurs contemporains au capital sympathie des plus élevés. D'ailleurs, derrière ce scénario assez basique se cache tout un casting incroyable, dont chaque membre accomplit son travail avec une jubilation communicative. Certes, ça ne favorise pas le stress et la tension au sein d'une histoire qui ne devrait pas en manquer, mais ça rend tous les personnages diablement attachants, comme plus humains, et permet quelques saillies humoristiques souvent bienvenues.
Ainsi, l'ensemble tient la route, et grâce à ses effets spéciaux époustouflants, se révèle d'une immersion complète. Suffisamment pour qu'on se laisse embarquer avec Matt Damon dans cette odyssée spatiale aux images spectaculaires et à la bande-son d'exception, qui manque un peu de souffle et souffre de quelques baisses de rythme, mais convainc par la force de ce qu’il nous montre.
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le 11 sept. 2016
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