Mars arnacks!
En fait, tu croyais Matt Damon perdu sur une planète inconnue au milieu d’un trou noir (Interstellar) avec Sandra Bullock qui hyperventile et lui chante des berceuses, la conne. Mais non, t’as tout...
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le 11 oct. 2015
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La nouvelle commande de Ridley Scott serait-elle l’anti-Gravity ? Les deux sont des films de survie dans l’espace, tout comme ils sont régis par une foi sans limite envers la capacité humaine à dépasser ses limites. Mais à la différence du film d’Alfonso Cuarón, régi par une outrance du symbole qui mettait en valeur le manque de rigueur dans l’écriture, Seul sur Mars prend le parti d’une narration constante, de l’absence de vide. De l’instant où il se trouve abandonné jusqu’à la fin de son périple, Matt Damon nous explique ce qu’il compte faire, comment il procède et comment il compte bien ne rien lâcher. En quelque sorte comme si MacGyver et Man VS Wild s’entremêlaient pour former ce récit caustique, mais ô combien revitalisant. Parfaitement rythmé, Scott est en pleine possession de ses moyens, usant de ce qu’il a réalisé sur Prometheus pour amplifier la dimension tragique de son récit, détachant ses intérieurs bleutés des extérieurs rougeoyants de la planète rouge, mettant toujours l’homme au centre du récit plutôt que la science et la nature. Pas de pleurs, pas de discours patriotique, juste le récit d’un homme qui tente tout ce qu’il peut pour préserver sa condition.
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Créée
le 3 nov. 2015
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