Mélodrame de 2018 signé de l'inconnu Dan Fogelman et sorti anonymement. Pourtant dès le début le film marque par sa tonalité, une certaine audace même avec cette fantaisie narrative très appuyée dans les premières scènes introduisant le récit, la frontière entre réel et imaginaire est franchie à plusieurs reprises. Ensuite le scénario s'assagit, mais reste tout de même assez étonnant, notamment par l'utilisation de chapitres faisant voyager géographiquement et temporellement l'intrigue. En gros Seule la vie ... est une histoire d'amour et de mort, chaque personnage sera confronté à un moment ou l'autre pendant ce récit à la mort, au deuil ainsi qu'aux traumatisme et dépression; le résultat est bizarre car finalement très morbide, romantique dans le sens premier du terme, il est question de destinée au final. Le casting est vraiment un atout de ce film avec la lumineuse Olivia Wilde (comment ne pas être follement amoureux d'elle ?), Oscar Isaac et Antonio Banderas notamment. La réalisation est plutôt bien faite, s'aidant de mouvement et de trucages numériques, avec des effets ajoutés à des belles images.